Tombouctou
occupe une place à part dans le monde de l’Islam. C’est là qu’aurait dû naître
Mahomet, si l’Ange Gabriel, selon la légende, n’y avait pas été attaqué par un
chien, et contraint d’apparaître sous d’autres cieux.
A ville exceptionnelle, mosquée hors du commun : le vendredi à 12.30 heures, les lieux de culte des différents quartiers de Tombouctou sont fermés. Seule reste ouverte la Grande mosquée Djingareiber – site du patrimoine mondial de l’UNESCO – vers laquelle affluent tous les croyants de la ville pour la grande prière. Certains musulmans déplorent de devoir se déplacer si loin. Ils souhaiteraient, comme les Wahhabites, présents dans les quartiers les plus pauvres de la ville et financés par les pétrodollars de l’Arabie saoudite, ouvrir une seconde mosquée pour cette grande oraison. Les dignitaires religieux en place ont refusé !
Banco appliqué à la main sur les murs de la mosquée Aucun bâtiment
ne doit rivaliser avec la mystérieuse mosquée dont une porte
« secrète », qui ne comprend ni poignée ni serrure, ne peut être
ouverte. « Le jour où elle le sera, ce sera la fin du monde », nous
dit en souriant Elboukhari Ben Essayouti, enseignant au lycée de Tombouctou,
conservateur du Musée municipal et petit frère du Grand Imam de la ville. Le mystère ne
s’arrête pas à cette porte, il affecte aussi une fenêtre intérieure, placée
au-dessus du Mihrab (niche pratiquée dans le mur et indiquant la direction de
La Mecque) et qui ne doit être ouverte sous aucun prétexte. Elle cache, dit-on,
des manuscrits anciens contenant d’impénétrables secrets…
Ce monde de
mystères ne concerne, en fait, que les hommes : l’obligation de la grande
prière du vendredi ne touche pas les femmes ; si leur présence n’est pas
interdite, elle n’est cependant pas souhaitée. Ainsi, la semaine dernière, Mme
Aïssatou Dembelé, enseignante de plus de 40 ans, promue reporter dans le
cadre de notre formation et munie d’un appareil photo numérique, pénétrait pour
la première fois dans la mosquée. A l’occasion des cérémonies du vendredi,
seules quelques femmes sont présentes, à l’écart des hommes, dans un petit coin
réservé, à côté de la tombe d’un saint dont le principal titre de gloire, après
trois unions peu réussies, est d’avoir maudit les femmes et le mariage.
slt,
je viens pas souvent sur votre blog--pcq chez moi il y a tous le temps ces tits fenêtres qui s'ouvrent (dix en même temps!!chiant!!). à par ça il y a vraiment des photos sympa! troo beau =)
adieu
Rédigé par : sophie | 24 avril 2006 à 20:05
333 est le secret. tellement gros que tous sont aveugles.
Rédigé par : car l'odeur lui était agréable | 01 mai 2011 à 20:13